soayam
ressent la peur et sa pudeur…. elle s en débarrasse comme des ses sous vetements noirs et soyeux, nue, soudain, saisie par la main, elle le suit, puis il commence un baiser ou deux qui la trompent, la rassurent…. elle lui dit oui, les yeux baissés, car elle ne sait pas encore le regarder
lui, se montre sûr, dur, rôde, tourne, autour d elle, la maitrise avec force et une douceur rude , soudain pprise par la taille, l assied sur la table rase, lui écarte les jambes, et l accroche de son regard d acier,
un brasero l envahit ….il lui souhaite la bienvenue dans son monde de vice et de calme rituel ,
il est résolu, il cherche à la calmer,
ses cordes sont bien serrées, elle est déjà ruisselante……
pendante, les bras croisés dans son dos, le ventre collé à la table, les seins plaqués contre le bois, froid , dos courbé, cambrée, visage caché, son corps baillonné, sans un soufle, elle l observe, ecoute chaque bruit, se raccroche à lui, chaque son, chaque geste la tenaille,
malicieuse et enfermée, elle a résisté un jour, deux jours, elle a essayé la fuite dans le désordre, mais il excelle dans la chasse aux frayeurs
on ne peut le contredire
il joue assez souvent,
rien ne l étonne,
il arrive,
tout est different, ce rendez vous elle le cherche, le redoute, s y accroche elle veut le vivre mais elle tremble et veut s en aller, respirer, elle ne peut, déshabillée…
elle reste prisonnière de ses pensées sous un bandeau et il la porte liée, coulante et coulée, il va , vient, ferme et décidé, fort, dans ses entraves, coupant son souffle et ses os, son sein glacé, son membre dressé,
soayam se dit … vas y..
sa douleur est telle que elle ne l imaginait, entre merci et cri étouffé, interdit, tendue, comme une flamme, chaque claque comme une gorgée de cognac chauffe ses reins, ses seins ses flancs à basculer,
elle ne peut marcher ni parler
ne voit rien du tout, oublie tout
coupée en deux elle subit seule dans ce silence , il lui fouille l intérieur, elle ne sait plus où elle est, stone, elle se lache dans un cri rapide et furtif, elle suinte et ses entrailles luisent, et lui tres suavement lui dit …pas de violence ce soir, il lui touche la peau, de ses doigts, le bout de ses seins, la demoiselle croit le meilleur mais non…. il la chauffe la penetre de son mâle heure, pas trop vite, il recule, se promène , elle l entend, le sent tout aux alentours s approprie d engins, d elle, penché, il la prend, la sonde de ses coups, elle se sent monter de désirs montant intensément, et aussi de craintes, étendue livrée courbée, reflets de son corps, comblé comme endormi,
il la tient l ecartelle et le plaisir surgit, vient de sa force à lui, et la surprend de son souffle, de sa bouche, de sa volonté qui la pénètre et la coupe en miettes elle ne bouge plus, absente, délivrée, plus de demande, plus d attente, livrée au mâle dominant, intellectuel et bandant, phantasmant, sous toutes ses formes il enfonce toutes sortes d objets, profondément, loin, très loin, elle voudrait s en aller loin tres loin, il la retient la ramène au désir, nouée comme une chienne, elle qui se prenait pour une reine, pleine de sortilèges, se trouve souillée trouée, rouée, soayame prend son pied, prise, avec une extreme force, elle n a plus de mémoire, chose étrange, de l objet de ses peurs, emprisonnée, elle est satisfaite comme jamais, comment pourrait elle lui en vouloir, pour la première fois de sa vie, maitre de l ordre, sait faire plaisir , elle etait là à regarder ses bleus, se faire peur, divine douleur, honni soit qui mal y panse….
elle ne connaissait pas les hommes
elle veut toujours aller loin plus loin…son nouveau jouet tout rouge et noir
avec lui l impression d envie …